Petite Messe Solennelle de Rossini - 28 janvier 2024

Rossini - Petite Messe Solennelle
Dimanche 28 janvier 2024

Oratoire du Louvre - Paris Ier

Affiche Rossini

Chœurs Elisabeth Brasseur
Piano : Clément Rataud
Accordéon : Elisa Chartier
Direction : Antoine Sébillotte


Soprano : Sabine Revault d'Allonnes
Alto : Daïa Durimel
Ténor : René Covarrubias
Baryton : Jean-Louis Serre

Programme

Petite Messe Solennelle de Gioachino Rossini (1792 - 1868)

Informations pratiques

Dimanche 28 janvier 2024, 16h30

Oratoire du Louvre
145 rue Saint-Honoré, 75001 Paris
Métro Louvre-Rivoli (ligne 1)

Billetterie

Cliquez ici pour accéder à la billetterie en ligne

Tarifs :
Pré-vente (billetterie en ligne) : 20€
Plein tarif (vente sur place le jour du concert) : 25€
Etudiants : 10€

La Petite Messe Solennelle de Rossini

La « Petite Messe solennelle » de 1863 est, aux côtés du « Stabat Mater », la composition sacrée la plus importante de Rossini. C’est une œuvre de circonstance, écrite pour la bénédiction de la chapelle privée d'un noble parisien fortuné, le comte Alexis Pillet-Will, dédiée à son épouse Louise.

Retiré dans sa maison de campagne de Passy, Rossini ne compose plus depuis 34 ans. Grand paresseux devant l’Éternel, il préfère inviter ses amis à sa table, réputée pour être bonne. Néanmoins, Rossini écrit la Petite Messe à 71 ans.

A la demande du comte, il l’écrit pour un orchestre réduit, car elle sera produite dans un salon : deux pianos et harmonium, un chœur et 4 solistes. Cette réduction en fait une œuvre intimiste.

« Bon Dieu. La voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J'étais né pour l'opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde-moi le Paradis. »

La Petite Messe ne sera plus exécutée du vivant du compositeur. En 1867, ce dernier l’orchestrera pour un effectif plus important, version qui ne sera interprétée qu’après sa mort en 1869, au Théâtre Italien de Paris.

Le 28 janvier 2024, nous conserverons le caractère intimiste de l’œuvre avec un orchestre constitué d’un piano et d’un accordéon.

Dans les sept parties qui composent l’œuvre, Rossini déploie sa virtuosité rythmique et nous offre des styles musicaux et des couleurs sonores différentes : marche du Kyrie la plupart du temps sotto voce oppressant, des polyphonies à la Palestrina dans le Christe et le Sanctus écrits a capella, des fugues rappelant Bach dans le joyeux Cum Sancto Spiritu du Gloria, et le Et vitam venturi après le grave et mélancolique Et resurrexit.
Les parties réservées aux solistes, Laudamus, Domine Deus, Qui tollis, Quoniam, Crucifixus évoquent le bel canto avec parfois des sonorités opératiques, sans rien enlever des sentiments glorieux, tragique ou réconfortant comme dans le O salutaris hostia.
L’Offertorium pour instruments seuls entre la fugue du Credo et le Sanctus invite à la majesté.
La Petite Messe se termine par un Agnus Dei majestueux et recueilli.

Comme l’a dit Rossini s’adressant à Dieu, après la création de la Petite Messe, un peu de cœur. Beaucoup de cœur pouvons-nous dire.

Mireille Grizzo, alto du Chœur Brasseur

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